L' histoire
Notre Maître brasseur a créé nos recettes.
Un vrai passionné, « tombé dedans » quand il était petit.
L’amour de la bière bien faite l’a toujours habité. Il entame pourtant des études de pharmacien qu’il termine avec brio et en fait son métier. Mais la passion ne tarit pas, il décide donc d’entreprendre des études de brasseur et acquiert ainsi les bases qui vont lui permettre d’explorer puis d’exceller dans toutes les techniques de brassage.
Il passe ensuite de nombreuses années à perfectionner son art et devient un vrai spécialiste qui partage son savoir-faire avec la majorité des brasseurs en Belgique. Il a travaillé dans plusieurs brasseries et sa formation de pharmacien lui apporte des compétences spécifiques reconnues par ses pairs.
En 2016, il rencontre Michel et Bruno, deux autres passionnés. Ils ne sont pas brasseurs mais plutôt dégustateurs : ces deux-là se reconnaissent par leur ventre plus arrondi...
Michel est designer et spécialiste de la communication. C’est lui qui donne une identité à la Belgicus. Il s’occupe aussi de faire partager la passion avec les amateurs qui nous font le plaisir de déguster nos breuvages.
Bruno est aussi un scientifique mais il s’est orienté dans l’entreprenariat. Il rêve de fabriquer des boissons depuis toujours. Il s’occupe de faire fonctionner l’ensemble de ce beau projet et apporte une expérience spécifique que l’on retrouvera bientôt dans nos nouveautés.
Nous sommes localisés à Liège, place Coronmeuse, un petit faubourg à l’origine de la bière liégeoise.
Coronmeuse est en effet connu depuis le Moyen-âge pour ses brasseries. Campé à proximité immédiate de la Cité de Liège il appartient à la seigneurie d'Herstal depuis au moins le VIIIème siècle.
Le 20 octobre 1740, Coronmeuse fut rattachée à la Principauté de Liège. Le hameau était alors tombé par héritages successifs entre les mains du roi Frédéric II de Prusse. Au mépris de vieux traités remontant à 1546 et 1654, il imposa au prince-évêque de Liège, sous la menace de ses troupes, le rachat de la Terre pour la somme astronomique de 200.000 écus.
Aux portes de la Cité de Liège, mais n'en dépendant pas juridiquement, Coronmeuse échappe ainsi aux taxes liégeoises sur la consommation et la production de boissons et profite ainsi de sa situation privilégiée durant tout le Moyen-Âge et les Temps modernes. Le petit bourg vit se développer dès le XIVe siècle le commerce des « brassines », les brasseries d’alors. Aussi nombre de Liègeois, pendant plusieurs générations, avaient-ils l'habitude de fréquenter Coronmeuse dans leurs moments de loisirs afin d’y déguster, déjà à l’époque, les meilleures bières.
Coronmeuse reste un site exceptionnel où l’eau est mise en valeur depuis des décennies et ce n’est pas par hasard si la Brasserie Belge s’est installée à cet endroit.
L’un des grands évènements qui se déroule à Coronmeuse durant le printemps et l'été de 1939 est une exposition internationale avec comme thématique "L'Exposition internationale de la Technique de l'Eau". Véritable évènement qui perdurera jusqu’à l’entrée en guerre de la Belgique.
C’est aussi lors de cette exposition internationale que, le canal Albert est inauguré. C’est d’ailleurs là que se situe l’entrée reconnaissable par l’immense statue du roi Albert 1er.
Un véritable « Aquapôle » où l’on retrouve aussi le port autonome de Liège (3e port fluvial européen), l’Ile Monsin, le pont barrage mais aussi la plus grande brasserie de Belgique, Jupiler, installée depuis l’origine sur l’autre rive de la Meuse, juste en face de la Brasserie Belge.
Les Belgicus
Durant la première moitié du XVI° siècle, Charles Quint est maître de l'Espagne et d'une grande partie du Nouveau Monde. Il possède une région qui englobe le nord de la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas actuels. Ce royaume, appelé Pays-Bas Belgique, est constitué de 17 provinces dont les contours épousent la silhouette d'un lion. Sur les cartes d'époque, ce lion est surnommé Leo Belgicus d’où notre bière tire son nom.
Né à Gand et ayant passé la plus grande partie de sa jeunesse dans le Brabant, Charles Quint se sentait plus Belge qu'Espagnol. En bon Belge, il avait un faible pour la boisson qui était en vogue à l'époque ; un précieux liquide moussant qu'on appelait : bière.
Les gens de l'époque consommaient ce breuvage pour des raisons d'hygiène : l'eau des fontaines n'étant pas toujours de bonne qualité, elle engendrait souvent des maladies. Grâce aux multiples opérations de brassage à chaud nécessaires à la fabrication de la boisson, les brasseurs parvenaient à se débarrasser des bactéries qui peuplaient cette eau.
La bière était brassée avec de l'orge, du blé, de l'avoine ou ces trois éléments mélangés.